Hey ! Aujourd’hui j’inaugure une nouvelle rubrique de mon blog grâce à notre première participation au rendez-vous mensuel de « L’art est un jeu d’enfant » organisé par Le Pays des Merveilles.

Le principe de ce rendez-vous est on ne peut plus simple, alors j’essaierai d’être au garde à vous chaque premier de mois pour poster les activités et les créations de Zélie autour du thème défini !

Pour ce mois-ci, j’ai été vachement inspirée, moi qui aime les costumes, la couleur et la fête, puisque le thème est « en route pour le carnaval ! »

Le carnaval c’est une fête que j’apprécie particulièrement depuis mon enfance. Ma maman prenait un plaisir non dissimulé à réaliser de ses blanches mains, nos costumes pour l’après-midi festive préparée par l’école. Mes frères, ma soeur et moi avons donc eu le bonheur de porter de jolies créations comme un superbe costume de chien tout en fausse fourrure (chapeaux avec z’oreilles compris), un magnifique costume de princesse doré et noir, un chouette costume de fleur tout en tulle rouge, rose et vert (mon préféré), un joli costume de Colombine, et le meilleur pour la fin : un costume génial de Charleston en velours bleu nuit, avec le bandeau de plumes qui allait avec.

Zélie a fêté son premier carnaval avec la crèche l’an dernier et elle a eu la chance de porter pour l’occasion un costume de paon que j’ai réalisé exprès pour elle.

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Bref, je m’égare…

Donc aujourd’hui je vous présente notre tour du monde des Carnavals les plus célèbres

1. Le carnaval de Venise. 

Commençons par le carnaval de Venise qui est certainement le carnaval le plus ancien puisqu’il trouve ses origines au Moyen-Âge et avait pour but de montrer la richesse et la puissance de la ville au reste du monde. Le Carnaval de Venise à travers ses somptueux costumes et masques permettaient le temps de quelques semaines d’abolir les contraintes sociales habituellement établies : le pauvre devenait le riche et vice versa. Le masque principalement permet aux personnes d’être incognito et ainsi elles évitent de saluer les plus puissants. De plus il leur permettait de transgresser certaines règles, mais aussi de mentir sur leur classe sociale, leur sexe …

Alors on a fait dans l’original, on a réalisé un masque !

Matériel :

– papier cartonné blanc

– peinture gouache et outils de peinture

– gommettes

– plumes

– colle

– élastique

a. Découper dans la feuille cartonnée un gabarit de masque, ainsi que les yeux. Laisser libre court à l’imagination de Zélie pour peindre, puis faire sécher.

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b. repasser au marqueur noir les contours du masque et des yeux (c’est juste une option « pour faire beau »)

c. demander à Zélie de coller des gommettes sur le masque. (ça c’est acquis, le plus dur c’est de lui enlever la boite de gommettes des mains…)

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d. étaler la colle sur un côté du masque et demander à Zélie de mettre les plumes sur la colle. Faire sécher le tout.

e. avec une agrafeuse, fixer l’élastique sur les côtés du masque. Protéger les agrafes avec du masking-tape pour éviter que Zélie ne se griffe avec ou qu’elle les enlève.

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Et voilà le résultat !!!

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2. Le carnaval de Rio. 

le carnaval de Rio puise ses origines en Afrique. Le premier carnaval a lieu au 19° siècle avec des défilés de groupes qui dansent et qui jouent de la musique. Ce sont les ancêtres des écoles de samba modernes. Mais on y dansait la polka et la valse. La samba a été introduite au début des années 1900 et aujourd’hui le carnaval de Rio est un défilé des écoles de samba. La musique et la danse sont donc les composantes principales de ce carnaval.

Afin de représenter le Carnaval de Rio, nous avons réalisé quelques instruments de musique.

Pour commencer, j’ai mis la patience de Zélie à rude épreuve en réalisant avec elle un bracelet pour son poignet ou sa cheville.

Matériel : 

– de grosses perles en bois

– des grelots

– un élastique.

a. demander à Zélie d’enfiler sur l’élastique tour à tour une perle en bois et un grelot. J’ai dû l’aider pour le grelot qui était beaucoup plus délicat à enfiler, mais pour les perles, malgré son impatience, je l’ai laissée faire.

b. une fois la longueur souhaitée atteinte (heureusement qu’elle a un petit poignet, la pauvre !), faire un quadruple noeud.

Et voilà le résultat !

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puis nous avons fait une maracas.

Matériel : 

– 2 pots de petit-suisse

– peinture aérosol

– gommettes

– riz

– glue et masking tape

a. peindre à la peinture aérosol les deux pots (propres bien entendu !)

b. demander à Zélie de coller des gommettes sur les côtés.

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c. demander à Zélie de remplir l’un des deux pots avec du riz : au passage c’est une petite activité parfaite pour développer la motricité fine. Les premières cuillères se sont retrouvées sur la table, mais elle a vite compris le geste à effectuer.

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d. assembler les deux pots en les fixant avec la glue au niveau des ouvertures. Ajouter du masking tape pour consolider le tout

Et voilà le résultat !

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Enfin on a réalisé un tambour.

matériel : 

– une boite de conserve vide et propre (moi j’ai utilisé une boite de lait)

– de la peinture aérosol

– des gommettes

– ficelle

– des baguettes

a. bomber la boite avec la peinture aérosol

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b. demander à Zélie de coller des gommettes sur le pourtour et le dessous de la boite. Alors oui, en ce moment, on fait beaauuuuuuucoup de gommettes, mais c’est vraiment l’activité qui plait à Zélie. Du coup, je ne veux pas la freiner dans son élan et je la laisse choisir ce qu’elle souhaite utiliser comme décoration 🙂

c. avec une perceuse réaliser 2 petits trous de part et d’autre de la boite, sur le côté, mais dans le bas. Passer la ficelle et faire un noeud de chaque côté de manière à ce que les noeuds se retrouvent à l’intérieur de la boite.

d. je n’ai pas réalisé de baguettes, mais nous avons utilisées celles du xylophone.

Et voilà le résultat !

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3. le Carnaval de Dunkerque. 

Ce n’est pas le plus connu, mais je suis un peu chauvine et le carnaval de Dunkerque c’est quand même un patrimoine de ma belle région !

L’origine du carnaval de Dunkerque remonte au 17° siècle lorsque les armateurs organisaient une fête et un bon repas à leurs pêcheurs qui partaient pour 6 mois en mer.

Aujourd’hui on distingue 2 choses :

– la bande : les carnavaleux défilent dans les rues derrière la clique (les groupes musicaux) le défilé se fait en lignes c’est-à-dire que les carnavaleux se tiennent par les coudes de part et d’autres de la rue. Les premières lignes sont chargées de retenir la foule pendant que les autres lignes poussent.

– les bals. Ils ont lieu la nuit dans les salles municipales de Dunkerque et des villes alentours, au son des musiques folkloriques du carnaval et contemporaines. Les bals se font au profit d’associations. Le plus connu est le bal du Chat noir qui marque le début du Carnaval. Cette année il a eu lieu le samedi 16 janvier.

Outre les costumes pleins de couleurs, c’est le parapluie qui caractérise le carnaval de Dunkerque. La légende dit que les carnavaleux ont voulu se moquer des paysans qui venaient au carnaval avec des parapluies. Aujourd’hui, toutes les associations de carnaval possèdent leurs propres couleurs de parapluies.

Avec Zélie on a réalisé : un parapluie !!! Pour ce faire je me suis librement inspirée du joli parapluie des Humeurs Créatives

Matériel : 

– feuille cartonnée noire

– masking tape

– peinture + éponges + pinceaux

– ciseaux

– bâton de récup (ici le bâton qu’on trouve au bout des ballons dans les fast-food)

a. dans la feuille cartonnée noire, dessiner et découper un cercle.

b. fixer la feuille avec le masking tape en réalisant une étoile, comme si on voulait couper le cercle en 6 parts égales.

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c. demander à Zélie de peindre à l’éponge sur le cercle, en ne tenant pas compte du masking tape. Elle a choisi le bleu. Puis, lorsque c’est sec, prendre une deuxième couleur, ici le jaune, et peindre au pinceau. Enfin, quand c’est sec, utiliser une dernière couleur, le rouge, et peindre avec les doigts. Enlever le masking tape

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d. quand tout est sec, découper droit, les bords du cercle entre les traits laissés par le masking tape.

e. dans chaque « branche noire », découper des fentes de quelques centimètres perpendiculairement au bord (environ aux deux tiers) puis coller ensemble les deux pointes de chaque fente.

f. couper un bon morceau dans le bâton et le fixer à la colle à l’intérieur et au milieu du parapluie.

Et voilà le résultat !

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Pour clore toutes ces réalisations autour du Carnaval, nous avons réalisé une nouvelle page pour le classeur de comptines avec la chanson d’Arlequin.

Vous connaissez Arlequin ? c’est un personnage très important dans la commedia dell’arte. il a un masque noir, un bicorne noir aussi et un costume réalisé de triangles multicolores.

Moi je connaissais surtout cette histoire.

Il était une fois, dans la ville de Bergame, en Italie (un pays tout près de la France), un petit garçon très pauvre qui s’appelait Arlequin. C’était le moment du carnaval. La maîtresse avait demandé à chaque enfant d’arriver déguisé. Quelle excitation dans les maisons ! Chacun gardait le secret, ne dévoilant le moindre détail sur le costume qu’il allait porter. Au fil des jours, l’agitation gagnait toute la classe. Mais en même temps, la mine d’Arlequin s’assombrissait. N’était-il pas heureux du bal costumé prévu pour bientôt ? Quand on le questionnait pour comprendre sa tristesse, aucune réponse ne sortait de ses lèvres pincées. Ses yeux se remplissaient de larmes. Un matin, sur le chemin de l’école, il avoua à son ami que sa famille était trop pauvre et que sa mère n’avait pas le moindre bout d’étoffe pour réaliser un déguisement pour son enfant. L’ami ne dit rien mais réfléchit. Et, dans la cour de l’école, ce matin-là, que se passa-t-il ? On put voir un groupe d’enfants qui s’agitaient, chuchotaient avant de regagner la classe. Pendant toute la nuit, on les vit aller d’une maison à une autre. Longtemps, leurs maisons restèrent éclairées. Le lendemain était le jour de la fête. Arlequin était toujours aussi malheureux. Mais ses camarades l’entourèrent alors et lui remirent un joli paquet qui contenait… un magnifique costume ! Chacun avait pu fournir un ou plusieurs morceaux de tissu, de couleurs différentes, et l’une des mères, pendant la nuit, avait réalisé ce costume magnifique qui était là, sous les yeux émerveillés d’Arlequin. Son costume était fait de triangles bleus, verts et rouges, bordés d’un galon jaune. Comme Arlequin était heureux ! Comme il remercia ses amis pour leur solidarité ! Comme la fête fut belle !

D’un côté j’ai écrit la comptine avec plein de couleurs, pour rappeler le costume d’Arlequin. De l’autre côté de la feuille, j’ai dessiné la silhouette d’Arlequin avec des membres et un corps filiformes. J’ai donné une consigne assez simple à Zélie : coller les gommettes carrées sur les traits des bras, des jambes et du corps du personnage. Je me suis demandée si la consigne allait être respectée, je n’avais encore jamais eu l’occasion de donner des « directives » à Zélie lors de ses créations. De plus, allait-elle comprendre la notion de « dessus » ? Mes doutes ont vite été balayés : elle a parfaitement compris le jeu et a collé avec patience et une grande minutie chaque gommette sur les traits (ou sur les autres gommettes ^^)

Et voilà le résultat !

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J’aurais bien aimé vous présenter une dernière « oeuvre d’art » pour ce rendez-vous, puisque je suis déjà en pleine réflexion du costume de Zélie pour le carnaval de la Crèche. Malheureusement je n’ai pas encore reçu l’ensemble du tissu dont j’ai besoin, ce sera alors l’occasion de faire un nouvel article !!!

Et chez vous on fête comment Carnaval ?

16 réponses pour “L’art est un jeu d’enfant #1 : en route pour le Carnaval !”

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