Si Zélie adore les jeux de société, ce n’est pas un hasard. Il faut dire que moi aussi j’adore ça ! Depuis toute petite, je joue aux jeux de société. Ma grand-mère nous proposait régulièrement, à mes frères, ma soeur, mes cousins et moi des après-midi complètes à jouer aux dadas (les petits chevaux), au Jeu de l’Oie, au Monopoly ou encore aux dames. Il faut dire que nous habitions tous les uns en face des autres et nous étions tous les 8 (mes trois frères, ma soeur, mes trois cousins et moi-même) nés dans un mouchoir de poche. 

Chez mes parents aussi nous jouions beaucoup. Tout y passait mais nous avions une préférence pour les jeux de plateaux ou les jeux de cartes, mais également les échecs, puisque mon père nous a appris à jouer à tous les cinq. Nous possédions toute une ribambelle de jeux traditionnels. Il arrivait souvent que les parties se terminaient en disputes parce que deux de mes frères prenaient un malin plaisir à tricher tout au long des parties, mais quand ils avaient décidé de jouer selon les « vraies » règles du jeu, nos parties s’éternisaient…

Puis, en grandissant j’ai découvert d’autres types de jeu, notamment le Jungle Speed, un jeu d’observation et de rapidité que nous avons bien rentabilisé avec mes frangins. 

Dès lors, ma collection de jeux s’est agrandie au fil de mes découvertes et aujourd’hui, j’en possède pas mal. Il faut dire que nos amis aiment, eux aussi, beaucoup jouer aux jeux de société. Avec certains, ce sera une partie de jeu « d’apéro » (non pas des jeux qui font picoler, mais plutôt des jeux aux parties rapides et rigolotes), avec d’autres des jeux plus longs, qui demandent une préparation et même une certaine stratégie (je pense par exemple à Elixir ou Carcassonne qui sont deux de mes jeux préférés) 

Aujourd’hui, je vous présente un jeu qui m’a été offert par l’un de mes copains à Noël. Pour la petite histoire, dans notre groupe d’amis, nous effectuons tous les ans un tirage au sort pour savoir qui offre à qui. Je suis tombée sur Alban à qui j’ai offert un jeu. Alban est tombé sur moi et m’a offert un jeu. Pas le même ! Ouf ! Mais ça nous a bien fait rire ! 

Voici donc : HAWAÏKI 

Hawaïki est un jeu qui associe les règles du poker ainsi que du Uno. Il se joue à partir de 2 joueurs, mais évidement, plus on est de fous, plus on rit ! Les parties durent une vingtaine de minutes et je dirai que ce jeu est accessible à partir de 6 ans, dès lors que l’enfant connait le principe de la stratégie en fait.

De quoi est composée la boite ? 

A l’intérieur il y a : 70 cartes, 60 jetons et 2 cartes mémo pour les combinaisons (je vous explique plus bas ce que sont les combinaisons) 

Comment on joue ? 

Déjà, on commence par mélanger les cartes (en ayant pris soin de mettre de côté les cartes mémo) et on en distribue 6 à chaque joueur. 

Puis trois cartes sont alignées sur la table, face découverte. 

Enfin, chaque joueur se voit remettre 10 jetons. 

Bon, on est d’accord que normalement chaque joueur a ses cartes en main. Elles sont donc cachées pour ses adversaires, mais c’était moins pratique pour les photos ^^

Chaque joueur joue tour à tour. Lorsque c’est son tour, il a 2 possibilités : 

– soit il pose une carte de sa main sur l’une des cartes au milieu de la table à condition que sa carte soit de la même couleur ou de la même valeur que celle devant lui

– soit il décide de ne pas jouer et pioche une carte. 

Quel est le but du jeu ? 

Eh bien, le but du jeu est de se débarrasser le plus vite de ses cartes. C’est là qu’interviennent les combinaisons, parce que ce n’est pas tout de poser une carte, encore faut-il arriver à réaliser une combinaison. Celles-ci sont au nombre de quatre et ont chacune leurs conséquences :

– la paire : la carte posée par le joueur est identique (même couleur et même valeur) à la carte dessous. Le joueur peut rejouer.

– la suite : (vous la voyez l’allusion au poker ?^^) : les trois cartes de la table ont des valeurs qui se suivent (mais pas forcément dans l’ordre). Le joueur choisit un adversaire qui doit piocher une carte, puis il peut rejouer. 

– la couleur : les trois cartes de la table sont de même couleur. Le joueur choisit : soit un adversaire qui doit piocher 2 cartes, soit deux adversaires qui piochent chacun une carte. Puis il peut rejouer. 

– le brelan : les trois cartes sont de même valeur. tous les adversaires piochent une carte et le joueur peut rejouer. 

Avant de poser sa carte, le joueur doit annoncer sa combinaison.

Et la fin de la partie? 

La manche se termine donc quand l’un des joueurs s’est débarrassé de toutes ses cartes. Tous ses adversaires doivent se défausser d’autant de jetons qu’ils leur restent de cartes en main. Et on refait une nouvelle manche.

Lorsqu’un des joueurs se défausse de son dernier jeton, la partie est terminée. Est déclaré vainqueur le joueur possédant le plus de jetons

C’est un jeu auquel nous aimons jouer mon homme et moi le soir parce qu’il ne demande pas beaucoup de préparation ni de réflexion. On peut enchaîner autant de parties qu’on le souhaite puisqu’elles vont relativement vite. L’observation et la stratégie sont les deux compétences nécessaires pour y jouer ce qui en fait un jeu accessible à tous.

Et puis, franchement, les cartes sont super belles avec leurs illustrations inspirées des dessins maori. Les animaux représentés sont bourrés de détails dans lesquels on retrouve la valeur de la carte. Les couleurs sont pleines de peps (et moi j’aime bien la couleur) (comment ça je ne vous apprends rien ?^^) 

Bref, voilà donc un petit jeu très sympathique, parfait pour jouer entre amis ou en famille. La boite est relativement compacte et permet donc d’être emportée partout. 

Et chez vous, on joue à quoi ?