Aujourd’hui, nous n’allons pas nous intéresser à un peintre célèbre, mais plutôt à l’art qui représente une ethnie assez méconnue : les Aborigènes d’Australie.
Les Aborigènes sont les premiers habitants de la plus grande île du monde : l’Australie. Ils ont peuplé l’île il y a 40 000 ans et ont développé leur propre culture, jusqu’à l’arrivée des occidentaux au 17° siècle.
Les Aborigènes pensent que les Esprits Créateurs du Monde se retrouvent dans chacun des arbres, chacune des pierres, chacune des plantes, chacun des animaux ou chacun des paysages. Les ancêtres sont très respectés et les aborigènes racontent leurs histoires à travers la peinture, la sculpture, les chants ou les danses.
La peinture aborigène n’a pas à vocation d’être jolie mais plutôt de raconter des histoires à travers des codes et des pictogrammes. En fait, la peinture c’est comme un livre, mais les mots sont remplacés par des points et des traits.
Pour aborder cet art, quoi de mieux qu’une belle histoire adaptée aux enfants ? Mon choix s’est porté sur un ouvrage que nous possédons dans notre bibliothèque depuis très longtemps même si Zélie n’a jamais manifesté l’envie de l’ouvrir : « YAPA, le petit Aborigène d’Australie ».
Ce livre est construit en deux parties. Dans la première partie, nous suivons le quotidien de Yapa dans sa tribu. Le petit garçon nous explique la signification de l’art aborigène. La deuxième partie est plus « pratique » puisqu’elle propose au lecteur de s’initier à l’art aborigène à travers la symbolique des dessins traditionnels notamment.
Lorsque nous avons refermé le livre, Zélie m’a dit qu’elle aurait bien aimé dessiner comme les aborigènes. BINGO !!! Elle s’était détournée des activités manuelles il y a quelques semaines, ce qui me rendait bien triste, alors j’ai sauté sur l’occasion, et ce matin, j’ai préparé tout le matériel dont nous allions avoir besoin pour peindre à la manière des aborigènes.
J’ai choisi deux feuilles cartonnées de couleur marron que j’ai ensuite coupé en deux, des couleurs de peinture utilisées dans l’art aborigène (jaune, rouge, noir, blanc, doré, marron et j’ai rajouté de l’argenté^^^) et des coton-tiges.
Pour commencer, j’ai dessiné sur l’une des demi-feuilles l’initiale du prénom de ma puce et je lui ai demandé de la colorier en noir en essayant le moins possible de dépasser.
Zélie a ensuite décoré son initiale à l’aide de la peinture et de coton-tiges, puisque, rappelons le, l’art aborigène est essentiellement composé d’un enchaînement de points.
Lorsqu’elle a eu fini de faire le tour de sa lettre avec la peinture dorée, elle a fait de même, à l’extérieur avec de l’argenté.
J’ai ensuite dessiné au crayon de bois des traits partant de la lettre et allant jusque sur les bords de la feuille afin de délimiter des zones. Chacune de ces zones a accueilli des points de couleurs différentes. Zélie commence par matérialiser la frontière entre chaque zone avec des points, puis elle remplit la zone avec la même couleur.
Et voilà le travail !
Pendant qu’elle terminait de décorer son initiale, sur la deuxième feuille, j’ai tracé des cercles concentriques à l’aide d’un compas.
Puis, Zélie a choisi une couleur pour faire l’empreinte de sa main au beau milieu de la feuille
Ensuite, comme pour la première peinture, j’ai expliqué à Zélie qu’on allait décorer la feuille à l’aide de points faits avec les coton-tiges. Etant donné que nous étions déjà occupées depuis presque une heure, ma puce commençait à se déconcentrer et m’a demandé si je voulais bien l’aider.
Evidemment que je voulais bien ^^ nous avons donc suivi les lignes des cercles avec nos points.
Et voilà les deux oeuvres aborigènes réalisées par Zélie !
Je suis absolument fan, que ce soit la technique utilisée, le fait que cet art ait une signification (même si ce n’est pas le cas pour les peintures de Zélie^^), les couleurs utilisées, le rendu … J’adore tout !!!
C’est une activité qui demande beaucoup de patience et de minutie à l’enfant. Sur la fin, Zélie en avait un peu marre et c’est pour cela qu’elle m’a demandé de l’aide, mais elle était ravie du résultat et ne se lasse pas d’admirer ses deux dessins. Elle les a comparés avec le livre présenté ci-dessus et a été fière de les montrer à son papa (et à son frère, mais il s’en fichait royalement lui ^^)
Et moi je ne suis pas en reste. Je n’ai pas passé mon temps à regarder Zélie faire, mais je me suis entraînée à l’art aborigène aussi avec l’aide de l’initiale de mon loulou 😀
Age de Zélie au moment de l’activité : 3 ans et 3 mois
C’est super joli ! Et très intéressant, comme toujours 🙂
Ma Choupette avait testé et beaucoup aimé la peinture au coton-tige (« comme à l’école » ;)), ça serait une bonne façon d’utiliser nos derniers coton-tige 😉
merci 😀
j’ai utilisé mes derniers cotons tige pour cette activité, ça y est, on n’en a plus youhou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le rendu est juste mangnifique, une très belle façon de détourner l’œuvre. Bravo à Zélie
merci beaucoup ! c’est vrai que c’est super joli, et puis ça permet de faire découvrir des techniques et des arts qu’on n’a pas l’habitude de croiser 😀