Vous le savez certainement, la nature, la vie dehors, au grand air et par tous les temps est un élément essentiel dans notre vie familiale. 

Il ne se passe pas une journée sans que nous ne passions un peu de temps dans le jardin, dans le parc, à balader à droite et à gauche. 

C’est que depuis toujours, je suis absolument convaincue de l’importance de la nature dans l’épanouissement, les apprentissages et les acquisitions motrices ou psychiques. Il faut dire que j’ai eu la chance, et je le reconnais, de vivre à la campagne, dans une ferme, au contact de la nature, de la simplicité et des animaux. Et je sais que cela a joué dans la construction de moi-même et je souhaite apporter cette même chance à mes enfants. 

C’est au contact de la nature que les enfants vont faire l’acquisition des connaissances les plus solides. Quoi de mieux que l’expérience vécue, la manipulation pour bien ancrer les apprentissages?

 

C’est un des éléments qui me plait le plus chez Charlotte Mason : le contact de la nature. 

Aujourd’hui, on a tendance à croire qu’en promenade, l’oisiveté apparente de l’enfant est néfaste à ses apprentissages. Alors que c’est tout le contraire. Simplement parce qu’en se promenant, l’enfant est tout sauf oisif. Il enregistre des couleurs, des odeurs, des textures. Il rencontre des animaux « pour de vrai » : des petits insectes, des chiens, parfois des rats (oups^^). Il apprend la différence entre la mer et la rivière, il différencie les essences d’arbres, les différentes fleurs … et par là, il acquiert un vocabulaire fourni, précis et qu’ils comprend puisqu’il l’a expérimenté. 

Comme Charlotte Mason l’explique dans ses ouvrages, il est nécessaire de guider l’enfant pendant les moments où il est dehors. Par guider, j’entends bien de manière douce, sans forcer ou brusquer nos petits, juste en mettant à profit la soif d’apprendre et de découverte, source jaillissante et intarissable chez les enfants ! Croyez-moi c’est tellement simple ! 

Alors bien sûr, il est absolument nécessaire que l’enfant s’imprègne librement au contact de la nature. Avez-vous déjà observé un petit dans un jardin dépourvu de jouets et autres toboggans qui peuvent détourner son attention ? c’est absolument merveilleux. Il va découvrir une coccinelle, la suivre du regard. Puis son attention se focalisera sur un brin d’herbe plus haut que les autres, une fleur plus ouverte… Malo par exemple adore caresser l’herbe. Souvent lorsqu’il est assis dans la pelouse, il l’effleure de sa main, je crois qu’il adore les chatouilles que cela procure sur sa peau. Les toutes premières fois où je l’ai mis dans l’herbe les pieds nus, ça a été un véritable spectacle pour moi ! au début très surpris, seules ses fesses restaient posées dans l’herbe ^^ petit à petit il a fait connaissance avec ce nouvel environnement et très vite il a préféré se mouvoir sans chaussure. Et ça me convenait parfaitement. 

Avec Zélie, on est un peu passé à la vitesse supérieure. Dans notre jardin, elle a quelques responsabilités. Par exemple cet été, elle a été chargée de surveiller les fraises qui mûrissaient, les framboises aussi. Je lui ai appris à reconnaître les fruits prêts à être cueillis et elle a vite compris. Le soir, elle m’aidait dans l’arrosage du potager. 

Mais il n’y a pas que le jardin qui a nos faveurs. Les lieux arborés nous attirent énormément. Nous avons quelques balades de prédilection, des endroits où nous allons nous ressourcer en famille le temps d’une après-midi ou d’une journée entière parfois. A chaque fois, nous avons pris l’habitude de revenir avec des trésors que nous offrent la nature ! En ce moment, vous vous doutez bien que les marrons, les châtaignes, les glands, les feuilles mortes ont la côte ! Arrivés à la maison, Zélie et Malo adorent les manipuler, les utiliser pour faire des activités de tri ou dans leurs créations artistiques. Cela permet aussi de travailler le vocabulaire spécifique comme la différence entre les marrons et les châtaignes par exemple. 

La prochaine étape sera d’apprendre le nom des essences des arbres qui nous entourent, de les reconnaître grâce à leur écorce, leurs feuilles, leurs fruits… et comble du luxe pour moi : apprendre à reconnaître les chants des oiseaux !!! 

 

Bref, la nature a tellement à nous donner à son contact et il est pour moi absolument nécessaire de la préserver. L’écologie et la propreté ont une place tout à fait particulière chez nous. Je souhaite vraiment que mes enfants comprennent l’importance et l’urgence de soigner et de chouchouter notre planète. 

5 réponses pour “L’école de la nature”

  • Un bel article… Ici aussi , j’adore les voir d’émerveiller de ces petits détails que nous, nous oublions parfois un peu… Nous avons beau être dans une petite ville, les observations et les nouveautés sont légions… Merci le jardin avec des marronniers, des insectes et des champignons qui pullulent un peu partout

    Belle journée

    Virginie

  • Très bel article Elodie … Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis même si ici on est un peu limité niveau nature. Avec les enfants nous envisageons de jardiner un peu cette année (mais en format tout petit puisque nous sommes en appartement ^^)
    Ton projet est audacieux concernant le chant des oiseaux Mais j’espère sincèrement que tu y parviendra

    Bises

    Annaelle

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