Lorsque je me suis lancée dans une table thématique de l’automne, je savais qu’il allait y avoir d’autres thématiques sous-jacentes. 

J’avais par exemple à coeur de nous intéresser aux champignons, une espèce à part : ce ne sont pas des animaux, ni des végétaux, ils appartiennent au règne des fungi. 

Vous commencez à me connaître, j’aime beaucoup engager la conversation et orienter les esprits à l’aide d’ouvrages de grande qualité. 

Aujourd’hui c’est justement de l’un d’entre eux dont je voudrais vous parler : 

Chapeau les champignons est un ouvrage de la collection Ohé la Science,  paru aux éditions du Ricochet en octobre 2016. 

Comme à chaque fois, grâce aux albums Ohé la Science, la mine d’informations est réelle. J’ai été captivée par la lecture du livre avec Zélie parce que moi-même j’y ai appris énormément de choses. 

A commencer par le terme fungi, c’est à dire, l’ensemble du règne des champignons (fungus signifie champignon en latin). 

J’ai été très surprise également d’apprendre que dans l’ensemble de sa vie et de son quotidien, le champignon se développe d’une manière tout à fait particulière. Sa reproduction par exemple, elle peut être de deux sortes : 

– soit le champignon libère des spores qui vont germer au contact du sol et lorsque leur mycélium primaire rencontre un autre mycélium primaire, ça va donner un mycélium secondaire et donc de nouveaux champignons. C’est un mode de reproduction sexué, mais contrairement aux animaux ou aux plantes il n’y a pas de gamète mâle et femelle, mais une polarité. Pour qu’il y ait formation d’un nouveau champignon, il faut que le mycélium primaire [+] rencontre un mycélium primaire [-] 

– soit les spores vont se « fragmenter » en plusieurs autres spores, c’est une reproduction asexuée. 

En ce qui concerne son mode d’alimentation, on peut aussi dire que le champignon ressemble davantage aux animaux qu’aux plantes puisque pour se nourrir, le champignon va puiser dans les matières organiques (et parfois animales) les nutriments nécessaires à son alimentation, alors que les plantes, elles, vont capter le carbone dont elles ont besoin grâce à la photosynthèse. C’est le mycélium, l’organe du champignon qui est dans le sol qui est chargé de nourrir le champignon. 

Au fil de l’ouvrage, grâce aux magnifiques illustrations d’Emilie Vanvolsem, on profite d’une chouette balade en forêt à la rencontre de nombreuses espèces de champignons, des blancs aux plus colorés, des comestibles aux mortels, ceux aux formes allongées, ceux qui ressemblent à des éponges … Les illustrations sont très précises et bourrées de détails et ça ajoute davantage d’intérêt à ce genre d’ouvrage puisque dans l’imaginaire collectif, il est assez difficile de distinguer un champignon d’un autre champignon. On se rend alors compte de la diversité des fungi, c’est assez incroyable !!! 

Le texte quant à lui, est juste parfait, c’est à dire qu’il est complet, extrêmement pointu, mais pourtant très facilement accessible aux enfants, et la forme est telle que l’ensemble de l’ouvrage est passionnant.

 

En quelques pages (parce que nous ne sommes pas face à une encyclopédie), les deux autrices balayent un bon nombre de sortes de champignons, ceux avec des noms qui nous sont familiers, mais aussi d’autres un peu plus difficiles à prononcer ! Il y a bien sûr les champignons qu’on trouve dans nos forêts, mais également les levures nécessaires à la fabrication du vin ou de la bière (ou du pain, ou des gâteaux), les moisissures essentielles aux fromages (puisque ce sont elles qui forment la croûte par exemple ^^) et le fameux penicillium qui entre dans la composition d’un antibiotique : la pénicilline.

Voilà donc un ouvrage passionnant qui a introduit à merveille nos activités sur les champignons. 

D’ailleurs, je me suis basée sur ce livre pour fabriquer le fichier de cartes de nomenclature dont je vais vous parler maintenant, puisque j’avais dans l’idée de pouvoir faire associer par Zélie (et Malo) de véritables photos de champignons avec les merveilleuses illustrations d’Emilie Vanvolsem. 

Et comme je m’y attendais, l’activité a énormément plu à Zélie. 

Mais avant de vous la détailler, commençons par le fichier en lui-même.

Il contient 40 cartes avec une grande diversité en matière de champignons. J’ai essayé de trouver des photos qui soient les plus fidèles possibles avec les illustrations du livre.

Je me suis posée la question de savoir si je les réalisais en écriture script ou en cursif, je vous ai même demandé votre avis récemment dans une story d’Instagram, mais vous n’avez pas fait mon affaire ahah, en effet, bien que vous ayez été très nombreux à me répondre, il en est ressorti que le choix de l’écriture est kif kif. 

En fait, avec vos explications (et la mienne), j’ai compris aussi que les cartes de nomenclature n’étaient pas utilisées de la même manière dans tous les foyers, vos réponses ont donc été d’une incroyable richesse. Les personnes préférant le script auront tendance à utiliser leurs cartes dans des activités incluant plutôt la lecture, celles qui ont votées pour le cursif s’orientent davantage vers des activités d’écriture. 

Du coup, comme je n’ai pas eu de résultat franc pour l’une ou l’autre graphie, à partir de maintenant je vais vous proposer au téléchargement les cartes dans les deux graphies. Elle n’est pas belle la vie ? ^^ 

Bref, revenons-en à ces cartes sur les champignons. 

En observant plus précisément les illustrations de « Chapeau les champignons » et les photos des cartes de nomenclature, Zélie a été surprise de se rendre compte que si la plupart des champignons poussent à même le sol, certaines espèces sont fixées sur les troncs des arbres, en hauteur. Elle s’est donc posée la question : mais où est le mycélium. On a réfléchi ensemble et Zélie en a conclu que comme on ne le voyait pas, il devait être sous l’écorce. Et je crois qu’elle a raison ! 

Par ailleurs, certains champignons poussent tout seuls alors que d’autres se développent en bouquets. Les champignons sont vraiment passionnants ! 

Sur chacune des pages, je sélectionnais en amont les cartes correspondant aux champignons présents sur les illustrations, puis Zélie les plaçait à côté des dessins. Parfois il n’y a que deux espèces de champignons sur la double page et c’est « trop facile ça Maman ». Parfois il y en a une vingtaine et ça prend plus de temps. Mais elle n’a jamais perdu sa motivation et son enthousiasme, bien au contraire, elle n’arrêtait pas de parler pour me décrire ce qu’elle voyait, ce qu’elle imaginait. C’était très instructif ! 


Si le document vous intéresse, je vous invite à vous rendre sur la boutique en ligne pour acheter le fichier au format numérique. Il vous suffit de suivre ce lien

Rendez-vous jeudi pour parler de l’anatomie du champignon, avec un nouveau fichier de cartes de nomenclature ! 

Age de Zélie au moment de l’activité : 4 ans et 5 mois

Livre offert par les Editions du Ricochet, merci pour votre gentillesse et votre confiance ♥

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