L’album dont je vais vous parler aujourd’hui tient une place privilégiée dans la bibliothèque de mes enfants et pour cause : c’est leur tatie, la soeur de mon mari qui en a réalisé les illustrations. 

« Jamais sans mon doudou », est la jolie histoire de Paul qui, en découvrant un petit trou dans le mur de sa chambre part à l’aventure de l’autre côté et rencontre une famille de doudous ressemblant étrangement au sien. D’ailleurs, la famille de doudous est heureuse de retrouver l’un des membres de leur famille. Ils proposent alors au doudou de Paul de rester avec eux maintenant qu’ils se sont retrouvés. Sauf que Paul ne l’entend pas de cette oreille. Lui aussi a besoin de son doudou pour le câliner et se rassurer. Il ne veut pas en être séparé. Quel dilemne ! Heureusement ensemble ils trouveront une solution : Paul retourne alors dans sa chambre accompagné de son doudou et du reste de sa famille ♥

J’ai beaucoup aimé le sujet traité. Nous n’avons pas énormément de livres parlant du lien entre l’enfant et son objet transitionnel, pour autant, Zélie comme Malo ont énormément besoin de leur doudou. Pour Zélie, plus de doudou attitré mais un roulement parmi ses peluches préférées (en ce moment : un bébé phoque et une licorne). Malo quant à lui est extrêmement attaché à son doudou, un paresseux bleu qu’il a, depuis quelques mois, en deux exemplaires dans son lit. Doudou est de toutes les parties, même si, de plus en plus nous leur demandons de les laisser dans la voiture, voire dans la maison quand on part en balade. Il n’est pas question pour nous de leur interdire le doudou, mais nous avons bien remarqué que souvent, prendre le doudou en sortie était plus un réflexe qu’un véritable besoin et doudou terminait bien souvent la balade, enfermé dans le sac à dos. 

Ils sont néanmoins heureux de retrouver leurs peluches lorsqu’ils vont se coucher, mais aussi lors d’un gros chagrin ou d’une grosse colère, le doudou aide à apaiser les petits esprits. 

Je suis heureuse de retrouver, dans les illustrations du livre, le coup de crayon qui définit le style de Gaëlle, l’illustratrice qui est aussi ma belle soeur. A la maison, nous possédons deux tableaux qu’elle a réalisés. Le premier a été fait parce que nous lui avions demandé, le second nous a été offert lors de son départ pour le Canada car elle savait que je l’aimais beaucoup (il était dans sa maison auparavant). Gaëlle est une artiste qui aime jouer avec la lumière et les matières. Elle représente beaucoup les corps dans ses tableaux : des visages, des mains, des silhouettes. Elle mélange également les matières et les supports, cache des mots et des phrases au milieu de ses peintures et excelle dans la photographie. J’aime beaucoup admirer ses oeuvres qui me parlent et me touchent énormément. 

Je me souviens de la première fois où je suis allée chez elle, dans la chambre où nous dormions, elle avait peint un magnifique trompe-l’oeil représentant le perron d’une maison au beau milieu de la savane. Le spectateur était donc le principal acteur du tableau puisque c’est comme s’il se trouvait au pas de la porte et observait la nature qui s’offrait à lui. C’était magique et grandiose ♥

Si vous souhaitez vous procurer l’album « jamais sans mon doudou », je vous invite à vous rapprocher de l’autrice Karine Sauvarie via son site Internet : www.karine-sauvarie.fr 

Ceci est ma cent-trente-quatrième participation au rendez-vous Chut, les enfants lisent.

3 réponses pour “Jamais sans mon doudou {Chut, les enfants lisent #134}”

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